Le combat pour la vie... Non, pour la mort des autres

Le soleil disparaissait derrière l'horizon et le ciel se teintait d'une magnifique couleur pourpre. Je regardai autour de moi. Où étais-je ? Je n'en savais rien. Mon sens de l'orientation m'avait encore fait défaut et j'étais perdue. Il y avait de la boue partout, on s'y enfonçait facilement jusqu'aux genoux ce qui était d'ailleurs mon cas, ainsi que des touffes éparses d'herbes rases jaunies et quelques arbrisseaux rabougris tentant vainement de s'épanouir dans un lieu si hostile.

Je sentis le Passager Noir secoué ses douces plumes noirâtre au plus profond de mon âme en perdition. J'étais un damné, un mort parmi les vivants, une illusion parmi les vrai. J'étais différent, mais pas seul.

Je sentis soudain la présence d'une personne, non deux personnes. Un projectile fusa vers moi à une vitesse inouïe. J'eus à peine le temps de me pencher légèrement sur ma droite. L'arme de jet m'effleura la joue, y laissant un léger filet de sang. L'objet alla se ficher dans un arbrisseau 1 mètre derrière moi. Je regardai en direction de l'origine du projectile. J’aperçus deux silhouettes tapissées dans la brume flottant au dessus des marais. La première silhouette s'avança vers moi. Suffisamment près pour que je puisse voir son visage. C'était un homme, d'environ la vingtaine. Yeux violacés et cheveux marrons. Il tenait un arc dans sa main gauche et un carquois de flèche sur l'épaule droite. Je le trouvais plutôt appétissant.

« Qui es-tu ? Me demanda t-il. »

Il semblait vraiment sur ses gardes. Quelle hostilité ! Ces marais n'étaient pas sa propriété à ce que je sache. J'avais le droit d'être là tout de même !

« Quelle manque de savoir vivre. Je dois m'identifier pour me déplacer maintenant ? »

Je marchai dans sa direction en penchant la tête sur le côté, lui offrant mon plus terrifiant sourire sadique. Je sentais la Passager Noir trépigner d'impatience, cet homme excitait étrangement mon envie de sang. Je passai à côté de lui sans m'arrêter, me dirigeant vers la seconde silhouette restée en retrait. Lorsque je fus près de la personne je pus distinguer ses traits. C'était une petite fille. Elle devait être la sœur cadette du premier homme car elle lui ressemblait beaucoup. Les mêmes yeux violacés et les même cheveux marrons. Elle semblait avoir très peur, elle tremblait de tout son petit être fragile. Je n'avais jamais tuer d'enfants, le Passager Noir en frémissait d’avance.

« Rima ! Cria le garçon. Ne la touche pas ! »

Il m'envoya de nouveau une flèche. Il commençait sérieusement à m'ennuyer celui là. Je ne pris même pas la peine de bouger pour esquiver le projectile. La brume réduisait sa précision et il me manqua de plus de 3 cm.

Alors comme ça cette gamine s'appelait Rima. Quel nom adorable. Je tacherais de m'en souvenir lorsque je la verrais expirer. Mais pour l’heure je devais me débarrasser de son frère. Il allait sûrement me gêner. Je m'éloignais donc de la petite fille tremblante de peur et me remis face à l'homme.

«block black rune, murmurai-je en sautant sur lui pour le marquer. »

Les runes l’entourait et soudain un voile noir l’empêchât de voir a travers sa prison de rune. Je l'entendis cogner contre les paroies jurant et me criant de ne pas toucher à sa sœur.
Je me retournai vers cette dernière qui s'était abritée derrière un arbrisseau. Sa discrétion laissait à désirer. Je vins vers elle et m'accroupis pour me mettre à sa hauteur.

« Est-ce que tu as peur de moi ?Demandais-je d'une douce voix »

Elle me regarda de ses grands apeurés. J'en conclut que la réponse était « oui ». Des larmes roulèrent sur ses joues, elle semblait vraiment terrorisée. C'était d'autant plus jouissif. Je la pris par les cheveux et me mit debout. La petite était suspendu par les cheveux à plus de 30 cm du sol. Elle se débattait en criant et en appelant son frère.

Je la lançais 3 m plus loin dans la boue. Elle tenta vainement de se relever mais n'y parvint pas. De plus la gamine commençait à s'enfoncer dans un boue, un spectacle vraiment jubilatoire. Je la ramenais à moi à l'aides de lianes.

« Est-ce que tu as mal ? »

Son frère continuait de s'agiter dans sa prison runale, provoquant irrémédiablement mon hilarité. J'attrapai la petite par les cheveux une fois de plus et la suspendit en l'air. Son visage était couvert de sang, je l'approchai de moi et lui léchai la joue. Quel délicieux arôme, quel goût délicat.

J'attrapai l'épée que j'avais dans le dos. Et le visage toujours hilare, je tranchai net la gorge de la petite fille. Le sang jaillissait à flots, j'en étais couverte. Le Passager Noir et moi-même jubilions de la mort de cette fille. Je lâchai ses cheveux marrons, puis en trempant mon doigt dans son sang j'écrivis sur son front « Rima » Puis je remis mon épée en place.

« Je me suis souvenue de ton nom gamine... »

J'allais ensuite vers la prison de son frère et le libérai. Il jeta un regard à se sœur morte dans la boue. Je sentis dans son regard son cœur s'effondrer. Il semblait s'être vidé complètement.

«Est-ce ça fais de mal là ? Demandais-je en appuyant mon doigt sur son cœur. »

Il me lança un regard plein de haine et de mépris. Il repoussa ma main avec un expression de dégoût et sortit une épée d'un fourreau qu'il avait à la cuisse. Il pointa son arme sur moi. Une dernière tentative désespérée. Cet homme agissait comme un fauve apeuré. Il faisait vraiment pitié.

J'attrapai l'épée par le tranchant et fis glisser ma main le long de l'armer jusqu'au pommeau. Le garçon avait perdu toute sa volonté. La douleur de la coupure était quasi inexistante. L'épiderme de ma peau était à peine entaillé, la lame n'était pas très aiguisée. Je lui retirais l'épée des mains et la lançai au loin.

« Finissons vite, tu m'agaces. »

Je sortit mon épée une deuxième fois de son fourreau et prononçât "tenebris". D'un coup, la lame devint plus noire que les ténèbres les plus profond et des griffes sortirent de la lame. Et je dit a mon spectateur :

"Tu a de la chance moucheront, tu va mourir de ma lame la plus puissante"

Je le vit s’agenouiller devant moi, sans parler je me doutait de ce qu'il voulait dire : *allez-y, je n'ai plus rien à faire dans ce monde*. Je prit pitier... non, je voulait encore m’amuser. Je rangeait ma lame dans son fourreau et lui dit.

"Je vais faire de moi ton esclave, tu va souffrir encore longtemps de ne pas avoir étés assez fort pour protéger ta soeur. Huma Raise !"

Soudain une lumière bleuâtre sortit de mes mains et enveloppa ma victime. Elle était en mon contrôle. Sans tarder, dit ce mot qu'il n'aurait jamais voulut entendre : "Recall!". Une lumière vive l'entoure alors et disparut. Son contrôle était mien et il était dans une dimension parallèle en attendant que j'ai besoin de lui. Je le garderai pendant 1 ans avant de le tuer, le temps pour lui de se lamenter encore et encore.

Soudain, j’entendis des bruits de pas arriver vers mon emplacement. Surement un villageois qui a entendu les cris. Mais non, je vis Arkof, un vieillard du conseil, mon collègue. Je me suis dit
*ça va mal barder pour moi*
Mais comme c’est moi le maitre du conseil sa ira et j’ai toujours ma magie de soumission humaine pour le faire taire. Même si il est très puissant je peux le tuer et le faire disparaitre.

« Shin, qu’est-ce cela ? C’est toi qui as tué ces personnes ? »

Le ton me disait qu’il ne me ferait rien mais j’ai encore envies de m’amuser :

« Oui et alors ? Il n’y a aucuns témoins et qui voudrait s’en prendre à un membre du conseil qui n’est autre que le maitre. Je suis le plus puissant du royaume, qui voudrait m’attaquer ? »


« Tuer des personnes passe encore. Mais t’en prendre à une petite fille sans défense je ne peux pas accepter. Je vais tout rapporter au conseil et on verra si tu seras encore le maitre. »


Amusé de ces paroles, c’est exactement ce que j’attendais. Un combat entre 2 membres du conseil, voilà un combat qui restera dans les annales.

« Alors je dois te tuer. »

Je sortis mon épée de son fourreau et dit « tenebris » la forme ténèbres est 3ème forme la plus puissante de mon épée et les 2 autres sont encore inconnue pour les membres du conseil. Voilà un bon exercice pour moi.

« Je ne compte pas te ménager : Spatium Vis ! »

C’était l’une de ses attaques les plus puissante mais c’est un mage de rang A et moi je suis de rang S donc je ne puis m’empêcher de dire : « C’est tout ce que tu peux faire vieux schnok ! » Ce qui ne lui a pas vraiment plut.

« Je vais te montrer ce que MOI je peux faire : Vrille des ténèbres ! »

La particularité de mon épée est de pouvoir utiliser des sorts de l’élément de sa forme. Une lumière bleu foncée entoura mon épée avant de créer une boule d’énergie au bout de sa lame. Des rayons d’énergie noirs commencèrent alors leur dance autours de ma lame avant de ce fusionner et de foncer tout droit vers le vieux. Le rayon le frappât de plein fouet ce qui l’envoyât au sol avec une puissance tel que l’impact créât un cratère. Je profitasse de ce moment de faiblesse pour sauter sur lui et dit : « vrille de l’épée des ténèbres ! »
Je me mis en boule et mon épée commençât à tournoyer et je le frappasse tellement fort que son corps fut couper en deux et le sang gicla partout autours. Pour lever toute les preuves contre moi, utilisa une rune de réincarnation, le mit sous mon contrôle le temps de lui faire faire ses adieux ou de le faire ce sucider. La 2ème façon me plaisait mieux. Je m’exécute. Plus tard, je le fis ce suicider du haut de la tour du conseil, toute preuve contre moi écartée, je repris ma vie de maitre du conseil.

HRP

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